Mobilisation contre l’euthanasie et le suicide assisté

« Je vis donc je suis »

Le 2 avril, la Convention citoyenne sur la fin de vie a remis ses conclusions au gouvernement. Une forte majorité de ses membres (plus de 75%) s’est prononcée en faveur d’une ouverture vers l’ aide active à mourir, autrement dit l’euthanasie et/ou le suicide assisté.

Dès le lendemain, les 184 citoyennes et citoyens ont été reçus à l’Elysée par le président de la République qui a annoncé souhaiter un projet de loi avant la fin de l’été 2023 pour élaborer un « modèle français » intégrant l’euthanasie et le suicide assisté

En réponse à ce projet de loi, nous lançons cette grande campagne nationale “Je vis donc je suis”, introduite par une quarantaine de mobilisations le 4 avril partout en France et poursuivie de façon digitale pour :

  • Généraliser l’accès aux soins palliatifs et à la lutte contre la douleur partout en France.
  • Réaffirmer une opposition ferme à toute forme de suicide assisté ou d’euthanasie et à la stigmatisation de certaines maladies ou handicaps.
  • Faire de la lutte contre la mort sociale des personnes handicapées et de nos aînés une grande cause nationale impliquant toutes les générations.

A l’automne 2022, le collectif s’est mobilisé pour la lutte contre la douleur, afin que personne ne soit poussé à la désespérance ou à l’auto-exclusion faute de soins antidouleurs appropriés.

En avril 2023, au lendemain de la publication des conclusions de la convention citoyenne sur la fin de vie, le collectif choisit à nouveau de descendre dans la rue pour manifester la solidarité dont la société doit faire preuve vis-à-vis des personnes les plus vulnérables (malades, dépendantes) dont il ne faut nier, ni la dignité, ni la valeur de la vie.

Pour le collectif engagé pour le soulagement des douleurs et contre l’acharnement thérapeutique, l’heure est à la mobilisation :

  • contre la levée de l’interdit de tuer qui risque de pousser les plus fragiles vers l’auto-exclusion ;
  • pour que chaque personne vulnérable puisse prendre sa place au cœur de la société et que chacun soit considéré digne de vivre sa vie jusqu’au bout.

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Consulter le dossier de presse

La Convention citoyenne sur la fin de vie, pilotée par le Conseil économique, social et environnemental, débute le vendredi 9 décembre.

Mais de quoi s’agit-il ?

184 citoyens tirés au sort vont se réunir jusqu’en mars pour réfléchir sur les conditions actuelles d’accompagnement de la fin de vie en France.

Les membres de la Convention se sont appuyés sur un socle documentaire fourni par le CESE. Ils décideront qui consulter et comment conclure.

Un débat en 3 phases

  • 9 décembre-janvier 2023 : appropriation du sujet et rencontres entre les citoyens
  • Janvier-février 2023 : délibérations et auditions de personnalités et d’organisations
  • Février-avril 2023 : conclusion du débat

L’enjeu

L’enjeu était de répondre à la question :  « Le cadre de l’accompagnement de la fin de vie est-il adapté aux différentes situations rencontrées ou d’éventuels changements devraient-ils être introduits ? »

Les travaux de la convention citoyenne se sont achevés sur la conviction partagée par les 184 citoyens de la nécessité d’améliorer l’accompagnement de la fin de vie et sur la volonté de 76% d’entre eux d’ouvrir l’accès à l’euthanasie et au suicide assisté.

Le 3 avril, le président de la République a annoncé un projet de loi fin de vie d’ici la fin de l’été

Attention danger !

Ce débat fragilise les plus vulnérables qui doivent être protégés de l’euthanasie et du suicide assisté.

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