Fin de vie : Aidons-nous à vivre, pas à mourir
Alors que le président de la République annonce froidement vouloir légaliser le suicide assisté et l’euthanasie, sans prononcer ces mots, le Collectif Soulager mais pas tuer dénonce une atteinte sans précédent à la fraternité due aux personnes les plus vulnérables.
« Aidons-nous à vivre, pas à mourir. » C’est l’appel lancé par le Collectif et qui a déjà reçu des dizaines de milliers de signatures. Parmi elles, des personnes touchées par de graves maladies invalidantes nous alertent :
« Certains nous jugent carrément inutiles et même coûteux, voire indignes de vivre. Ils applaudissent ceux qui vont se suicider à l’étranger en désespoir de cause, comme si nous devions faire de même. C’est ce qui nous fait le plus mal. Nous faudrait-il renoncer au courage de vivre ? Faudrait-il que nos soignants et nos proches abandonnent leurs efforts, eux qui nous aident à apaiser et surmonter nos difficultés ? Nous avons tous besoin d’un regard qui nous considère et nous fait vivre, pas de réflexions sur un prétendu « droit de choisir sa mort ». »
Nous demandons au Président de la République de stopper ce processus qui conduit à abandonner les plus fragiles et qui ont le plus besoin d’un autre regard pour être soulagés mais pas tués. Comme le soulignait notre parrain Philippe Pozzo di Borgo, « l’euthanasie reflète une collectivité qui se délite et démissionne. »
Pour Caroline Brandicourt, atteinte d’une maladie neurodégénérative et porte-parole du Collectif
« Nous en appelons à la solidarité collective contre les sirènes gouvernementales qui nous font croire qu’il faudrait choisir entre souffrir ou mourir ».
Le Collectif Soulager mais pas tuer invite toutes les personnes sensibles à la véritable fraternité à rejoindre l’appel.
Contact presse :
Zuzanna Delvolvé
presse@soulagermaispastuer.org – 07 61 28 19 65
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