« Nous sommes (les infirmières) au cœur du dispositif. C’est nous qui sommes au quotidien, jour et nuit, avec les patients. C’est nous qui serrons les mains qu’ils nous tendent dans leurs angoisses, dans leurs souffrances. Nous sommes les yeux qui pleurent avec ceux qui sont tristes. Nous sommes les sourires que l’on essaie d’apporter pour apaiser. Nous sommes les oreilles qui écoutent quand ils parlent. Et en soins palliatifs il ne faut pas croire que c’est la grand silence ; on parle beaucoup. Et comme nous sommes là et que nous ne portons pas de jugement, les personnes, les patients nous parlent beaucoup. » « Nous en tant qu’infirmière, on ne veut pas qu’on vole au patient ses dernières heures, ces derniers jours, si importants ». « Je vais finir par une phrase du Professeur Bernard, cancérologue, qu’il a dite il y a quelques années, et qui est pour moi ce qui me fait me lever tous les matins et aimer mon métier : « Je suis là pour apporter de la vie au jour, quand on ne peut plus apporter de jours à la vie ».