À l’occasion de la première « rencontre citoyenne » à Bordeaux, le collectif Soulager mais pas tuer exprime son inquiétude à propos de la campagne « parlons fin de vie »

« PARLONS FIN DE VIE » : Inquiétudes sur les dérives d’interprétation de la loi

À l’occasion de la première « rencontre citoyenne » à Bordeaux, le collectif Soulager mais pas tuer exprime son inquiétude à propos de la campagne « parlons fin de vie » et réaffirme sa vigilance face aux ambiguïtés entretenues sur l’application concrète de la nouvelle loi.

La promotion simpliste d’un « droit à la sédation profonde et continue jusqu’au décès », sans que soit précisé son mobile, risque d’ouvrir la porte à des dérives euthanasiques. Cette ambiguïté est également présente dans la manière d’aborder les « directives anticipées contraignantes », pouvant faire peser une pression abusive sur les soignants, dont la mission est de soigner et d’accompagner au mieux, selon leur compétence.

Sur ce sujet complexe et souvent délicat, il serait grave de fragiliser la confiance entre soignants et soignés en laissant entendre que la loi consacre partiellement la levée de l’interdit de tuer.